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Des conditions de survie plus que précaire

1 février 2007

3/ La solitude: fléau des tranchées. La solitude

3/ La solitude: fléau des tranchées.

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La solitude pèse sur les soldat, l'ennuis les gagne.C'est alors que se developpe l'artisanat de tranchée.

A partir de matériaux de fortune (munition, obus...), le soldat fabrique des bagues, des jouets, des instruments de musique...

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1 février 2007

2/ Les terriers: une attente insoutenable. Dans

2/ Les terriers: une attente insoutenable.

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Dans la tranchée, le temps se passe surtout à attendre. Une attente dans le danger et la mort permanente. Les soldats sont là, face à face. Quelquefois, ils échangent des coups de fusils ou des tirs de mortiers de tranchées. Sinon, entre deux patrouilles ou deux repas, ils tuent le temps. Entre eux, les soldats jouent aux cartes ou à d'autres jeux, confectionnent des objets avec les éléments trouvés dans les tranchées, comme les douilles d'obus, écrivent ou lisent leur courrier. Les soldats écrivent le plus souvent à leur famille, à leur femme ou à leur fiancée. Les plus lettrés rédigent les lettres des analphabètes. Tous ne peuvent pas écrire à une famille ou à une femme. Le système des marraines de guerre se charge des soldats qui n'ont personne à qui écrire. Les marraines envoient une correspondance affectueuse à un ou plusieurs combattants solitaires. Elles apportent un réconfort moral, même si cette formule a connu de nombreux abus. Le courrier est le lien le plus important entre le combattant et l'arrière.

25 janvier 2007

1/ Les besoins vitaux: l'alimentation, le repos,

1/ Les besoins vitaux: l'alimentation, le repos, l'hygiène sont devenus des produits de luxe.

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Les poilus se raccrochent à des plaisirs simples: ils mangent, boivent, fument. Malgré le peu de rations, les poilus ne meurent pas de faim! Pommes de terre, pâtes, riz, fayots et viande constituent une alimentation de base. Pour partir à l'assaut des ennemis, les poilus se donnent du courage en buvant de la gnôle: les vapeurs éthyliques plongent le peuple des tranchées dans une insouciance primaire. Ils boivent également du pinard car l'eau potable se fait rare! De ce fait, l'alcoolisme se développe dans les tranchées. C'est avec le tabac que les soldats trouvent du réconfort: grâce à cela, les officiers et les soldats se rapprochent.
Les poilus étaient habitués à coucher par terre ou sur la paille, à dormir avec des godasses trempées, car tenter de les remettre après les avoir enlevées eût été illusoire, à dormir roulé dans une capote mouillée, dormir quatre heures au milieu du vacarne, des bruits humains, des odeurs pestilentielles, mais dormir.
Le corps est soumis aux pires agressions: brûlures, engelures, plaies purulentes. Sans oublier les poux, les puces, les mouches et les vermines. A cela s'ajoute l'odeur de l'urine, de transpiration, et de cadavres en putréfaction: un endroit idéal pour les rats. Ces bestioles mangent le pain, le beurre, le chocolat et autres aliments, après avoir tout mangé, ils s'attaquent aux vêtements des soldats pendant la nuit. Afin d'en finir avec ces bestioles, les soldats mettent du vinaigre et du pétrole dans les tranchées.
Les poilus souffrent d'une hygiène déplorable et de la boue, ils sentent leurs corps sales mais ne peuvent pas se laver.

Dans les tranchées, il faut vivre dans des conditions précaires. Il faut lutter contre le froid, la boue, la faim et les rats. Le repos se fait souvent au milieu du boyau, à ciel ouvert. Dans ces conditions, les vêtements s'usent vite.
Le ravitaillement se fait grâce à une cuisine roulante, située en deuxième ligne.

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Des conditions de survie plus que précaire
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